Chemin(s)

Chemin(s) met en lumière les petites synchronicités de notre quotidien, ces petites choses, anodines de prime abord, qui donnent du sens à notre existence, à travers les émotions liées au deuil, l'acceptation de l'autre et l'ouverture sur le renouveau. Au cœur de l’histoire, deux personnages liés par un banc dont ils profitent tour à tour sans jamais s’y rencontrer. Elle est factrice ; chaque jour, après sa tournée, elle rentre chez elle pour bricoler. Lui est musicien ; récolteur de sons, il aime les balades au grand air pour nourrir ses compositions. Au centre de la scène, derrière le banc, se dessine un grand arbre constitué d’un tronc métallique et de feuillages qui servent d’écrans de projection pour des illustrations et du théâtre d’ombres. Dans cet espace extérieur, les personnages sont incarnés par des marionnettes. À cour et à jardin, deux espaces distincts symbolisent leur intérieur. Là, dans l’intimité, les personnages redeviennent humains, incarnés sous forme d’ombres par les deux interprètes. Une heure durant, marionnettes, danse, musique et projections vont s’unir dans une aventure poétique et sans paroles, où les plus petites choses sont aussi les plus importantes.

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