En amour comme en humour, ça trompe énormément.
« Le mensonge n’est un vice que quand il fait du mal ; c’est une très grande vertu quand il fait du bien. » En bon disciple de Voltaire, Vincent (Stéphane de Groodt) estime qu’il y a beaucoup d’inconvénients à dire la vérité, et beaucoup d’avantages à la taire. Surtout quand il s’agit de sa femme, de son ami et… de la femme de son ami. En théorie comme en pratique, Vincent dispose de toutes les qualités requises : égoïsme, sens de l’organisation, inventivité, absence de scrupule… Un zeste d’aveuglement, aussi ? Depuis sa création en 2011, la pièce de Florian Zeller a connu un succès international et unanime. Les thèmes de l’adultère et de l’arroseur arrosé n’ont pourtant
rien d’une nouveauté sous les lumières du boulevard parisien ; c’est dire l’incroyable sens du rythme et la force de frappe des répliques imaginées par l’un des auteurs français les plus joués au monde. Avec Stéphane de Groodt dans le rôle du menteur en chef, Sylvie Testud et Clotilde Courau en épouses trompées (mais pas vraiment éplorées), sans oublier Stéphane Facco (délectable arrosé arroseur), difficile de ne pas se laisser séduire par ces petites tromperies entre amis.
Texte : Florian Zeller
Mise en scène : Ladislas Chollat
Avec : Stéphane De Groodt, Sylvie Testud, Clotilde Courau, Stéphane Facco
Assistant à la mise en scène : Éric Supply
Décors : William Mordos
Lumière : Dimitri Vassiliu
Costumes : Jean-Daniel Vuillermoz
Production : Pascal Legros Organisation en accord avec le Théâtre EdouardVII