Le destin d’un artiste tiraillé entre vocation et filiation.
Molières 2024 : Meilleur second rôle - Guillaume Bouchède.
Depuis son plus jeune âge, Asher Lev dessine comme il respire. Bien plus qu’il ne le possède, c’est son don qui possède Asher : il ne peut s’empêcher de l’exercer. Né dans une communauté juive hassidique du Brooklyn de l’après-guerre, sa passion se heurte à l’incompréhension de son entourage, tout particulièrement à celle de son père. Nous le rencontrons adulte, prêt à nous raconter sa quête identitaire : comment il est devenu Asher Lev l’artiste, Asher Lev le juif hassidique, Asher Lev l’exilé. Son récit nous entraîne dans la complexité d’une famille dont les membres ne se comprennent pas et où il semble impossible d’être pleinement soi-même sans en faire souffrir son entourage. Adaptée du roman éponyme de l’auteur américain Chaïm Potok, Je m’appelle Asher Lev est une pièce sur les affres de la création et sur les déchirements intimes, culturels et spirituels qu’elle entraîne. Récit d’apprentissage, quête initiatique, son histoire est aussi unique qu’elle est universelle. Quel que soit notre âge ou notre parcours, les épreuves qu’il traverse, les obstacles qu’il rencontre et le destin qu’il poursuit résonnent intimement en chacun de nous.
Texte : Aron Posner, adaptée du roman de Chaïm Potok
Adaptation française et Mise en scène : Hannah Jazz Mertens
Avec : Guillaume Bouchède, Stéphanie Caillol, Martin Kermann ou Benoit Chauvin
Scénographie : Capucine Grou-Radenez
Musique : Anne-Sophie Versnaeyan
Lumières : Bastien Gérard
Costumes : Bérangère Roland
Production : Théâtre des Béliers Parisiens
©Alejandro Guerrero